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ELSE 1924

création de la Compagnie
L'Apocalypse Joyeuse
 

Texte - Arthur Schnitzler

 

Mise en scène de Gaspard Liberelle

Avec Evelyne Hotier et la voix de Marief Guittier

Photographies, projection - Diane Lentin

Iconographie - Maëva Guillemet

Création sonore - Justine Dibling

Création lumière- Antoine Ballay


Théâtre de l'Estancot - St-Etienne
Théâtre des Déchargeurs - Paris

> L'Apocalypse Joyeuse

> Dossier de présentation

Présentée à Paris, au théâtre des Déchargeurs – dans le cadre du festival de la jeune création « Court mais pas vite » – ELSE 1924 est une maquette de spectacle inspirée du roman d’Arthur Schnitzler Mademoiselle Else.

 

Dans cette adaptation du récit de la « Vienne fin de siècle », le dialogue s’opère entre texte et image. La jeune héroïne se trouve confrontée à un choix qui aura de lourdes conséquences. Else se sent piégée, tiraillée, et c'est tout ce qui advient dans cet état extrême qui défile en un flux de paroles et d'images mentales incontrôlables. Les projections de photographies laissent progressivement place aux dessins puis aux peintures, iconographie témoignant de l’assujettissement des corps de femmes mais aussi d'une certaine mythologie féminine.

« Mademoiselle Else met en scène la dissolution du sujet.

Dans ce monologue intérieur, on ne sait plus ce qui relève du réel ou du phantasme, de la crainte ou du désir. Les frontières de la conscience, de l’inconscient aussi, se consument sous un bombardement de sensations, véritable flux de particules sensibles, impulsées du dehors, accélérées du dedans, qui se croisent, s’entrechoquent, éclatent, sont projetées en tous sens. Il n’y a plus de référence,

plus de constante, plus de réalité tangible. Seulement un moi porté à incandescence qui se désintègre au sein d’un monde sans substance. Mademoiselle Else n’est pas seulement le premier monologue intérieur de l’histoire littéraire, c’est aussi un procès-verbal de la dissolution du sujet. »

 

Yves KOBRY, in cat. expo., Vienne 1880-1938 : L’apocalypse joyeuse,

Paris, Centre national d’art et de culture George Pompidou, 1986
 

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